top of page
Rechercher

L'anxiété au travail est un phénomène de plus en plus courant, qu'il s'agisse de respecter des délais serrés, de répondre à des attentes élevées ou de naviguer dans des environnements professionnels incertains. Face à cette réalité, il est essentiel de disposer de stratégies concrètes pour reprendre le contrôle et éviter que l'anxiété ne devienne un frein à votre bien-être et à vos performances.

Voici une approche en quatre axes, que nous appelons la boîte à outils CALM , pour vous aider à gérer l'anxiété de manière proactive et durable.


C : Réduisez votre consommation


L'anxiété peut être amplifiée par certains choix alimentaires ou de consommation, en particulier la caféine. En effet, les symptômes de l'anxiété (rythme cardiaque rapide, agitation) peuvent être aggravés par une consommation excessive de café, de boissons énergisantes ou même de certains aliments sucrés.

Conseils :

  • Remplacez votre deuxième ou troisième café de la journée par une infusion apaisante (camomille, menthe, verveine).

  • Hydratez-vous régulièrement : l'eau joue un rôle essentiel dans la gestion du stress.

  • Testez une journée « sans café » pour observer si votre niveau de stress diminue.

 

A : Faites des pauses actives


Femme stressée au travail

Lorsque vous vous sentez submergé, votre première réaction peut être de redoubler d'efforts pour accomplir vos tâches. Cependant, ce mécanisme peut augmenter votre anxiété à long terme. Une meilleure solution est de prendre des pauses actives, qui permettent de réinitialiser votre esprit et votre corps.

Exemples de pauses actives :

  • Faites une courte marche à l'extérieur, même 10 minutes suffisent.

  • Pratiquez des exercices simples de respiration ou de méditation (comme la cohérence cardiaque : inspirez pendant 4 secondes, retenez votre souffle pendant 4 secondes, puis expirez pendant 6 secondes).

  • Prenez une pause « sensorielle » : étirez-vous, écoutez une musique apaisante ou changez d'environnement quelques instants.

Impact : De nombreuses études montrent que l'exercice physique, même modéré, réduit les niveaux d'anxiété en stimulant les endorphines et en rétablissant un équilibre émotionnel.

 

L : Appuyez sur les autres


L'anxiété nous pousse souvent à ruminer et à nous isoler. Pourtant, partager vos inquiétudes avec quelqu'un peut faire une réelle différence. Parler de vos émotions avec une personne de confiance vous permet d'extérioriser vos pensées et de trouver des solutions d'ensemble.

Actions concrètes :

  • Trouvez une ou deux personnes de confiance dans votre cercle professionnel (un collègue, un manager) à qui vous pourriez vous confier.

  • Si vous n'êtes pas prêt à parler au travail, tournez-vous vers un ami ou un mentor extérieur.

  • Dans un cadre professionnel, pensez à proposer des groupes de discussion ou des ateliers sur la santé mentale pour encourager l'expression et le soutien collectif.

 

M : Surveillez vos habitudes


Parfois, l'anxiété peut s'insinuer dans nos journées sans que nous en comprenions la cause. Prendre un moment pour analyser vos habitudes et identifier les déclencheurs récurrents est un excellent moyen de mieux gérer votre stress.

Outils à adopter :

  • Journal de bord émotions : Notez chaque jour ce qui a provoqué de l'anxiété, comment vous avez réagi et ce qui aurait pu aider. Avec le temps, vous identifiez des schémas et des solutions adaptées.

  • Revue hebdomadaire : À la fin de chaque semaine, prenez 10 minutes pour évaluer vos sources de stress et les ajustements possibles (réorganisation du planning, prise de recul sur un projet, etc.).

  • Déconnexion numérique : Fixez-vous des horaires sans écran, en particulier avant de dormir, pour éviter la surcharge mentale.

 

Un rappel essentiel : soyez bienveillant envers vous-même


Ces outils ne sont pas des solutions miracles, mais des moyens concrets et accessibles pour reprendre le contrôle, pas à pas. L'anxiété au travail ne doit pas être perçue comme une faiblesse, mais comme une opportunité de mieux se comprendre et d'apprendre à gérer son énergie émotionnelle. En expérimentant ces stratégies et en ajustant vos habitudes, vous pouvez créer un environnement de travail plus serein et productif, pour vous-même et vos équipes.


Vous souhaitez aller plus loin ? Participez à notre atelier sur la gestion du stress spécialement conçu pour les managers, dirigeants et DRH. Cet atelier interactif vous donnera des outils pratiques, adaptés à votre réalité professionnelle, pour mieux gérer votre stress et accompagner vos équipes dans un cadre sécurisant.



 Eve Loyola Courgeon, coach professionnelle certifiée PCC ICF 

 
 
 

La préparation est souvent perçue comme une qualité essentielle, surtout pour les managers et les dirigeants. Pourtant, elle peut rapidement se transformer en obstacle lorsque l'on reste bloqué dans une phase de planification excessive. Dans cet article, découvrez pourquoi l'action imparfaite est souvent plus puissante que la préparation parfaite et apprenez comment éviter les pièges courants pour devenir un leader orienté vers les résultats.

 

Quand la préparation devient une prison


La préparation vous permet de vous sentir en contrôle et d'anticiper les défis. Cependant, il existe une fine frontière entre préparation utile et surpréparation. Nous tombons souvent dans l'illusion de la productivité, une fausse impression de progrès, alors que rien de concret ne se passe.

Si vos actions ne créent pas une avancée tangible, vous êtes peut-être dans un cycle de préparation excessif.


L'illusion de la productivité : Être occupé n'est pas être efficace


Nos cerveaux adorent les tâches qui procurent une satisfaction immédiate : organiser, lire, planifier... Cela donne l'impression d'être productif, mais sans action concrète, ces activités peuvent devenir des distractions.

Comment éviter ce piège ? Posez-vous cette question avant d'entamer une tâche :

« Est-ce que cela me rapproche réellement de mon objectif ou est-ce une simple activité confortable ?»

Classez vos tâches selon deux catégories : « préparation » et « action directe ». Privilégiez l'action directe autant que possible.

 

Agir, même imparfaitement : On ne sait pas ce qu'on ne sait pas


Le problème de la préparation excessive, c'est qu'elle repose sur une peur implicite : « Je ne suis pas prêt(e) » . Mais la vérité, c'est que vous ne saurez jamais tout. En réalité, les réponses se trouvent souvent dans l'action.

Apprendre en agissant est la voie la plus rapide pour combler les lacunes inconnues.


Développer un biais d'action : Passer de l'idée à la réalisation


Pour éviter la paralysie, il est essentiel de cultiver un biais d'action . Cela signifie favoriser exclusivement les petites étapes concrètes plutôt que de repousser à plus tard.


Voici 5 stratégies simples pour développer ce réflexe :

une pancarte action
Action vs préparation

Stratégie 1 : Fixez une limite temporelle à la préparation.

Décidez d'un temps précis pour réfléchir et planifier. Une fois ce délai expiré, engagez-vous à franchir la première étape. Par exemple, si vous devez préparer une présentation, limitez-vous à une heure pour la conceptualisation avant de rédiger directement.


Stratégie 2 : Posez-vous la bonne question.

Avant chaque tâche, demandez-vous : « Est-ce que cela m'amène vers une action concrète ou est-ce une distraction ?»


Stratégie 3 : Décomposer la première action en micro-étapes.

Si la première action semble intimidante, divisez-la en étapes simples. Par exemple, au lieu de « écrire un livre », commencez par « écrire un paragraphe ».


Stratégie 4 : Apprendre en faisant.

Les études démontrent que nous retenons mieux en expérimentant directement. À chaque erreur, vous recevez un retour précieux qui affine vos compétences.


Stratégie 5 : Créer une dynamique positive.

Après chaque action, analysez vos résultats et ajustez votre prochaine étape. C'est cette boucle de rétroaction qui favorise une progression rapide.

Notez vos apprentissages après chaque action pour suivre vos progrès.


 

Passez à l'action dès aujourd'hui


Vous ne vous pourrez jamais être « prêt parfaitement ». Mais c'est précisément ce premier pas imparfait qui déclenchera une dynamique positive et vous rapprochera de vos objectifs. L'action, même hésitante, est bien plus puissante que la planification excessive. Alors, identifiez une étape concrète, aussi petite soit-elle, et franchissez-la.

Et rappelez-vous : chaque erreur est une opportunité d'apprentissage.


Besoin d'aide pour dépasser la peur de l'inconnu ? Contactez-nous pour un accompagnement personnalisé.



 Eve Loyola Courgeon, coach professionnelle certifiée PCC ICF

 
 
 

L’honnêteté en management est un levier incontournable pour favoriser la performance collective. Pourtant, de nombreux managers peinent encore à exprimer leurs pensées avec sincérité et sans détour. Alors, pourquoi est-il si difficile de "dire les choses" en entreprise ? Et comment créer un environnement où chacun peut contribuer pleinement à la réussite collective ?


La qualité des relations, fondement de la performance


Au-delà des objectifs financiers, la réussite des organisations repose avant tout sur la qualité des relations interpersonnelles. C'est à travers des échanges sincères, même en cas de divergence d’opinion, que se construisent des équipes performantes. Cependant, exprimer le fond de sa pensée reste un défi dans un environnement professionnel souvent marqué par la hiérarchie et les relations de subordination.


Sécurité psychologique : le rôle des organisations


Pour que l’honnêteté devienne une norme en entreprise, il est primordial de créer un climat de sécurité psychologique. Ce concept, met en lumière l'importance de se sentir libre de s'exprimer sans crainte de représailles ou de jugement. La sécurité psychologique permet non seulement d’encourager l’innovation, mais aussi d’améliorer les performances globales des équipes.

Or, dans de nombreuses organisations, le lien de subordination reste un obstacle à l’expression libre. Le principe d’obéissance domine encore le monde du travail. Dans ce contexte, il est crucial que les dirigeants réexaminent ces structures traditionnelles pour encourager une prise de parole authentique et productive.


Revisiter la subordination pour libérer la parole


Pour créer des conditions propices à la sincérité, les organisations doivent repenser les rapports hiérarchiques. Il ne s'agit pas de renoncer à l'autorité, mais de la distribuer différemment, en accordant à chacun un pouvoir décisionnel et une responsabilité partagée. Ainsi, les collaborateurs peuvent se sentir légitimes à s’exprimer, sans crainte des répercussions.

Cette approche nécessite une gouvernance courageuse, prête à faire preuve de vulnérabilité. En offrant un espace d’expression libre, les dirigeants permettent à leurs équipes de développer une véritable culture de la transparence et de l'intégrité.

L’importance de la sécurité intérieure

Manager transparent en train de communiquer avec son équipe
honnêteté-management-performance

Mais la sécurité psychologique ne suffit pas. Chaque individu doit également travailler sur sa propre sécurité intérieure. En effet, oser dire ce que l’on pense implique de dépasser ses peurs personnelles : peur d’être jugé, de paraître incompétent, d’être rejeté ou de perturber le statu quo.

Ces peurs, bien souvent inconscientes, paralysent l’expression. Pour les surmonter, il est essentiel de cultiver une meilleure connaissance de soi, de comprendre les mécanismes de défense qui nous freinent et d'apprendre à les déconstruire.


La responsabilité partagée : un chemin vers la performance collective


La performance collective repose sur un équilibre subtil entre responsabilité individuelle et collective. Si les dirigeants doivent poser les bases d’une sécurité psychologique, chaque collaborateur a, lui aussi, la responsabilité de travailler sur sa sécurité intérieure.

Chacun doit être 100 % responsable de sa part, en osant dire ce qu’il pense et en s’engageant dans un dialogue honnête avec ses pairs. C’est dans cette responsabilité partagée que réside la clé d'une organisation performante, évitant ainsi les pièges des non-dits, du consensus forcé et des jeux politiques.


Le coaching professionnel, un outil pour oser dire


Pour réussir cette transformation, le coaching peut jouer un rôle décisif. En aidant les individus à prendre conscience de leurs freins personnels et à développer leurs compétences en communication assertive, le coaching professionnel permet d'ancrer durablement une culture de l’honnêteté et de la transparence en entreprise.



En conclusion, « oser dire » est plus qu’un simple acte de communication : c’est un levier de performance pour toute organisation souhaitant évoluer dans un environnement plus collaboratif, innovant et épanouissant.



 Eve Loyola Courgeon, coach professionnelle certifiée PCC ICF


 
 
 
bottom of page